samedi 9 mai 2020

Axiomatique du confinement 39


La SAAC est plutôt satisfaite de constater que le monde ressent enfin, au plus profond de sa chaire, l'une des pensées les plus foutrement deleuziennes. Et oui, nous resterons leibniziens parce qu'il s'agit toujours de plier,  déplier, replier. Que l'on remplace "pli" par "confinement" s'il on veut (et la SAAC s'en fout, elle n'a que mépris pour le mot "confinement"), l'idée est là. Et bien là. Le monde poursuit, cette fois de manière visible, son cycle infini (on pourrait presque dire que c'est un cycle eulérien) de pliage, dépliage, repliage. Et il n'est pas prêt de s'arrêter. Il est alors maintenant question, au sein de cycle, de retrouver le Beau (la seule chose finalement qui vaille le coup de rester dans le cycle). L'axiome est beau, c'est une évidence. Mais il n'est pas le seul. Le président de la SAAC a décidé, aujourd'hui de prendre les choses en main (et on ne le remercie jamais assez pour cela). Le temps est venu de fonder une nouvelle axiomatique du Beau (et fuck Nicolas Hulot et ses propositions moisies). Si le monde ne se tend pas, immédiatement, vers le Beau, le monde est foutu. La SAAC, elle, a commencé le boulot.

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