En ces temps troublés et confinés, il est nécessaire de se raconter des histoires. De belles histoires. Et quelle plus belle histoire que celle de la construction de la théorie des ensembles ? Le président de la SAAC la raconte régulièrement, et il faut reconnaître qu'elle produit des effets étranges. Cette histoire est intimement liée à un homme. On pourrait même aller jusqu'à affirmer que cet homme a vécu, en avançant dans la beauté du formalisme ensembliste, un ébranlement intime. Cet homme, c'est Georg Cantor. Et cette histoire, c'est celle de l'infini en acte, c'est celle de la folie qui nous guette en comprenant qu'un infini peut être plus grand qu'un autre, c'est celle de la construction d'une axiomatique forte sur laquelle l'édifice mathématique s'est réinventé, c'est celle de la fulgurance transfinie, c'est celle de l'amour libre et pur, c'est celle, tout simplement, de l'être en tant qu'être. Ne cherchez pas d'autres histoires, il n'y en a pas. Le président de la SAAC se tient à la disposition de celles et ceux (pour ces derniers, à confirmer) qui voudraient l'entendre.
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