Les membres de la SAAC, et plus particulièrement son président, profitent de cette période de confinement (et, plus globalement, des années à venir) pour formaliser leurs recherches sur la place du concept d'infini dans un monde foutrement fini. Il n'est naturellement pas question ici des notions intuitionnistes d'infiniment grand ou petit ou encore d'infiniment complexe, notions dont la SAAC n'a rien à carrer. Non, la question est bien celle de l'infini en acte et de la joie transfinie qu'il apporte lorsqu'on le regarde sans ciller. La SAAC peut affirmer aujourd'hui qu'elle sait et qu'elle a désormais la réponse à toutes les questions (et que ce n'est pas 42, désolé Douglas). Comme à son habitude, la SAAC gardera pour elle cette intimité avec l'infini en acte, mais ne peut que vivement conseiller à tout un chacun de tenter de créer cette intimité. Ce qui devrait permettre à ce tout un chacun de ne pas attendre en chialant un déconfinement qui n'aura, in fine, qu'un seul effet : lui rappeler que sa vie, confinée ou non, est un peu pourrie.
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